La MGP se mobilise pour accompagner les policiers blessés en service
L’actualité démontre que le nombre et la violence des agressions à l’encontre des forces de l’ordre ne font qu’augmenter. Dans ce contexte, la MGP déploie auprès de ses adhérents blessés en service différents dispositifs et participe activement aux séjours de cohésion organisés par la DGPN via la mission d’accompagnement des blessés de la police nationale (MAB).
Les séjours de cohésion de la MAB
Partenaire historique du ministère de l’Intérieur, la MGP est partie prenante dans l’organisation des séjours de cohésion que la MAB propose à tous les blessés en service, avec des ateliers de sophrologie et de diététique. Quels que soient leur corps, leur grade ou leurs blessures (physiques ou psychiques), qu’ils soient en arrêt de travail ou qu’ils aient repris le service, les participants sont sélectionnés après proposition des directions opérationnelles. Ils sont alors conviés à un séjour de 5 jours sur des sites variés, totalement pris en charge par l’administration, avec pour seul objectif de prendre du temps pour soi. Chacun y bénéficie en effet, selon ses envies, de temps d’activités sportives et ludiques, de moments d’échanges privilégiés individuels ou collectifs et d’ateliers variés autour du bien-être. Les retours des policiers sont tellement positifs que 9 séjours de cohésion, organisés par la MAB et les SGAMI, sont programmés en 2023.
Des services exclusifs adaptés
La MGP s’attache surtout à proposer à ses adhérents des offres spécifiques. Outre les services inclus dans toutes les formules santé (dont le doublement du plafond et de la durée de prise en charge en cas d’hospitalisation à la suite d’un accident de service), tout adhérent blessé en service bénéficie d’un soutien psychologique (si nécessaire) ainsi que d’un accompagnement social. Ce dernier peut notamment aboutir, dans certains cas, au versement d’une allocation Opération de police d’un montant maximal de 300 euros. Sur le terrain, ce sont les délégués mutualistes MGP, véritables relais de proximité, qui prennent contact avec leurs collègues blessés et peuvent, en fonction des cas, soit faire remonter une demande d’accompagnement vers les services dédiés, soit prendre contact avec le chef de service pour proposer l’organisation d’une journée de prévention.